La renaissance de Vinzcraft


Avant ma renaissance, j'aimerai vous dire ce que je ressens...


Avant ma renaissance, j'aimerai vous dire ce que je ressens...

 

Qui ne s’est jamais ennuyé ?

Que ce que je peux faire ?

Je ne sais pas quoi faire …

 

Je me sens sans énergie,

 

Le ciel bleu, le soleil et le sable ne m’apporte aucun intérêt.

Je traîne, je n’ai le gout à rien.

Tout me fatigue, tout me déplaît.

 

C’est odieux, insupportable.

 

Vous feriez quoi vous, si vous étiez coincés quelque part, 

Si chaque matin est exactement le même quoi que vous fassiez ?

J’ai le mal de vivre…

 

Gustave Flaubert disait :

 

« Connaissais-vous l’ennui ? 

Non pas cet ennui commun, banal, qui provient de la fainéantise ou de la maladie, 

Mais cet ennui moderne qui ronge l’homme dans ces entrailles,

Et d’un être intelligent, fait une ombre qui marche, un fantôme qui pense. »

 

Je porte ces lunettes grises où tout se vaut.

 

Dans l’indifférence de toutes ces images, j’aimerai tuer le temps.

 

“Tout me lasse: je remorque avec peine mon ennui avec mes jours, et je vais partout bâillant ma vie.” 

(François-René de Chateaubriand)

 

Je toupille, je ne sais pas commander mes désirs…

 

Y a-t-il une échappatoire à l’ennui ? Au temps ?

Je suis dans cette réalité hybride ou il est ennuyeux de s’ennuyer …

 

Quel est donc la cause de cet ennui ?

Me manque-t-il de volonté ?

Suis-je vraiment responsable de cet ennui ou bien l’ennui est-il la nature de l’homme ?

 

Je veux renaître pour que le temps coule autrement.

On est déjà demain.



Alors oui je m’ennuie.


Alors oui je m’ennuie.

Je me sens pessimiste.

 

Je ne peux que me sentir frustré et même irrité de voir que je ne vais pas mieux.

Chaque jour qui passe m’enfonce peu à peu.

 

J’ai beau prendre le temps de nettoyer ces émotions mais je me sens comme écrasé.

 

« Qu'est-ce qu'un pessimiste ? 

C'est un homme absolument dégoûté 

— en philosophie, de toutes les doctrines, 

— en politique, de tous les partis, 

— en littérature, de toutes les écoles, 

— en anthropologie, de tous les hommes et de lui-même,

— en amour, de toutes les femmes, 

— en religion, de tous les Dieux. »

 

Edmond Thiaudière

 

Je n’arrive plus à être face à cette réalité cela va trop vite cela va trop loin.

À quoi bon avoir de la sagesse si cela n’a aucun avenir.

Je ne trouve nulle part le bonheur.

On me dit souvent « tu n’as qu’à tenter ta chance ».

 

« Tous ceux qui s’aspergent d’optimisme et qui prennent la vie à bras-le-corps ne sont que des faussaires ; 

ils ne le font que pour mieux cacher ce qu’ils pensent. 

Parce que réellement, dans le fond, tout le monde sait bien qu’à n’importe quel coin de rue une brique ou une tuile peut se détacher et venir nous fracasser le crâne.

Le pessimiste, lui, il voit les choses comme elles sont. 

La vie est dure, les gens sont mauvais, la route est sale ; pourquoi le dissimuler ? 

 

En Russie, un proverbe prétend qu’un pessimiste est un optimiste bien informé… Rien à ajouter, pas vrai ?. »

 

Mikhaïl W. Ramseie

 

Suis-je trop informé ? 

Suis-je trop dans cette réalité ?

 

Je veux renaître pour voir les choses différemment.

On est déjà demain.

 


Alors voilà je suis déçu…


Alors voilà je suis déçu…

 

Déçu de moi, déçu des humains, comment puis-je avoir encore de l’espoir…

 

Je n’en ai plus, je suis dans le doute.

 

Je regarde passer les voitures. Mais où vont-ils ? À quoi bon ?

Je ne sais pas où moi je vais en tout cas. Je reste là.

Une voiture, un camion, une moto,… Mais quelle amertume.

 

Cela n’a plus aucun sens pour moi.

 

Pourquoi traverser, croiser toutes ces routes de long en large…

 

Un but ?

 

J’ai perdu patience tout en regardant passer tous ces inconnus...

Le bruit des voitures, la chaleur du bitume, l’odeur du pétrole.

 

Il n’y a plus rien d’humain à travers ces machines…

 

Finalement je crois que l’humanité m’échappe.

L’humain me détruit.

 

 

« Nous sommes devenus des proies perpétuelles, des créatures qui, quoi qu’elles fassent, verront toujours le jour qui se lève comme une longue épreuve à surmonter et le soir qui tombe avec un sentiment curieux de soulagement. Il y a en nous les ferments de la déception et de l’intranquillité. Je crois que nous sommes devenus, et jusqu’à notre mort, la mémoire de l’humanité détruite. Nous sommes des plaies qui jamais ne guériront. »

 

Philippe Claudel

 

 

Je veux renaître pour avoir un objectif.

On est déjà demain.

 


Alors voilà… le courage s’en est allé.


Alors voilà… le courage s’en est allé.

 

Je ne peux que blâmer l’humanité.

 

J’ai en moi cette sensation comme quoi plus rien ne sera jamais comme avant.

Plus le temps passe, plus la colère monte…

 

Comment pouvons-nous regarder ce mur qui arrive droit devant nous sans rien faire ?

 

Auparavant j’essayais oui ! Mais je n’ai plus la force… toujours, toujours, encore, encore,…

 

Je suis découragé voir ces gens penchés sur leur écran à jouer à une autre réalité…

Pourquoi essaie-t-il d’échapper à ce monde ?

 

Peut-être qu’ils ont raison… 

Fuyons…

 

De toute façon personne ne regarde la nature,

Personne n’écoute le bruit de l’eau qui glisse sur les rochers,

Personne ne regarde les étoiles,

Personne n’a envie de vivre dans cette réalité…

 

Nous en créons une nouvelle chaque fois, 

Toujours plus amusante, toujours plus distrayante…

 

Les cœurs se perdent, la joie s’étouffe et ma colère monte.

Pourquoi n’arrivons-nous pas à changer ? 

 

Pourquoi n’arrivons-nous pas à prendre notre entière responsabilité et être face à cette vérité ?

Avoir le courage de la changer...

 

Alors je suis comme tout le monde découragé.

La nature n’est pas parfaite car nous l’avons modifié.

 

Il en est de notre responsabilité…

 

Nous ne sommes qu’une bande de gros cons…

Méritants de retourner à cette terre si chère...

 

Crier servira-t-il à quelque chose ?

Se mettre en colère servira-t-il à quelque chose ?

 

« Qui n'est pas susceptible ? Qui peut entendre les critiques en souriant ? Très peu de gens sont capables d'écouter une remarque ou un reproche qui engage leur être sans éprouver aussitôt du mécontentement, un grand déplaisir, et de la colère contre celui qui leur parle. »

 

Alice Ferney

 

« Bien sûr avoir un coupable sous la main, quelqu'un sur qui l'on peut reporter sa colère, c'est une porte entrouverte, une occasion d'esquiver sa souffrance. Et plus le crime est odieux, plus le coupable est idéal, plus la haine est légitime. On pense à lui pour ne plus penser à soi, on le déteste lui pour ne pas haïr sa vie, on se réjouit de sa mort pour ne plus sourire à ceux qui restent. .. .Mais on ne compte pas les larmes et on ne les sèche pas sur la manche de la colère. »

 

Antoine Leiris

 

« Si tu ne te réveilles pas tout de suite, tu seras seule comme moi. Ta vie gâchée, il ne te restera rien. Et personne ne te comprendra. Et tu te sentiras tellement en colère que tu auras envie de faire bien pire que de jeter un bol contre une fenêtre. »

 

David Vann

 

 

J’aimerais renaître pour être dans la vérité de cette réalité.

On est déjà demain.


Alors voilà, je ne vous pardonnerai pas.


Alors voilà,

 

Je ne vous pardonnerai pas.

Je n’arriverai pas à passer à autre chose. 

 

Je vous méprise.

 

C’est une pulsion tripale, une urgence instinctive.

 

Je veux rendre justice car le monde ne le pourra.

Cela ne me coûtera rien, je n’ai plus aucun principe.

 

La foi n’est plus.

Seul la haine et la rage la remplace.

 

Je ne supporte plus la connerie.

 

Je ne m’écraserai pas et s’il le faut j’irai encore plus loin.

Fini les humiliations, les trahisons,…

 

Je veux avancer.

 

La vengeance est une justice.

La justice de l’inconscience qui se montre au grand jour.

 

Je ne me laisserai pas touché par votre poison.

 

Œil pour œil, dent pour dents.

Plus rien n’est beau.

Plus rien n’est bon.

Plus rien.

 

Je ne brûlerai pas en enfer non, non. 

Je ne le garderai pas pour moi.

 

Oui je suis dur mais c’est normal.

Je dois répondre à cette offense.

 

Ma réponse sera une haine enragée de l’humanité toute entière.

 

 

"Il y a tout simplement chez les hommes un besoin de ravager, un besoin de frapper à mort, d'assassiner et de s'enivrer de violence, et tant que l'humanité entière sans exception n'aura pas subi une grande métamorphose, la guerre fera rage, tout ce qui a été construit, cultivé, tout ce qui s'est développé sera tranché et anéanti, pour recommencer ensuite."

 

Anne Frank

 

"La haine, c’est une négation de soi et des autres, symbolisée notamment aujourd’hui par la bombe humaine."

 

André Glucksmann

 

"Haine qu'on éprouve pour quelqu'un qu'on hait n'est rien à côté de la haine qu'on ressent pour quelqu'un qu'on aime."

 

Yann Moix

 

"La nature n'en peut plus de notre présence, de sentir qu'on la perce, la fouille et la salit sans cesse. Elle se tord et se contracte avec rage."

 

Laurent Gaudé

 

"Quand la haine des hommes ne comporte aucun risque, leur bêtise est vite convaincue, les motifs viennent tous seuls."

 

Louis-Ferdinand Céline

 

 

J’aimerais renaître pour apaiser mon amour.

On est déjà demain.


Alors voilà j’ai peur…


Alors voilà j’ai peur…

 

Plus rien n’est sûr aujourd’hui, je suis indigné...

 

De retour ici, le temps n’est plus à la déception mais à la culpabilité…

 

Le doute n’est plus permis.

 

La direction où nous allons, nous la connaissons tous.

La finalité est que la vie n’a aucun sens.

 

Auparavant je pensais que l’humain me détruisait,

Mais j’ai compris aujourd’hui que je le détruis chaque instant qui passe.

 

Du fin fond de mes pensées mais aussi à travers toutes mes actions, je ne peux que faire avancer l’humanité dans son sombre dessein.

 

Alors que faire ?

 

Où puis-je me cacher ?

 

Aucun endroit sur cette terre ne sera enlevé ce sentiment d’insécurité, de culpabilité.

L’humanité elle-même me fait peur.

 

À chaque jour qui passe une couche de plus se dépose.

Quelque chose de plus en plus lourd à porter sur mes épaules.

 

Qu’est ce qui fait que je désire vivre ?

 

J’ai honte de mon corps, je me sens sale, mal habillé, handicapé, trop grand, trop petit, je n’ose plus parler, je n’ose plus écouter, je suis nu, éternel insatisfait, je n’ai plus de famille, je ne vaux plus rien.

Je n’appartiens à plus aucune catégorie.

 

J’ai honte, d’avoir perdu le désir d’exister mais c’est une réalité.

 

Je ne devrais pas être là.

 

Tout me manque et rien à la fois.

 

Puisque tout est limité dans ce monde pourquoi ne pas le quitter ?

 

Sûrement que ma renaissance sera une liberté retrouvé.

 

« N'arrête pas de douter, c'est ce qui fait ce que tu es. Un homme fréquentable. Cela te donne un sentiment d'insécurité, certes, mais cette insécurité, c'est ta respiration, ta vie, c'est ton humanité. Si tu ne voulais pas en finir avec cet inconfort, tu deviendrais un fanatique. Fanatique d'une cause ! Ou pire : fanatique de toi-même !. »

 

Eric-Emmanuel Schmitt

 

« On ne pouvait vivre, et aimer qu'en s'étant débarrassé de la peur - la peur d'être seul, la peur de vivre, la peur de faire du mal à l'autre, la culpabilité. »

 

Catherine Cusset

 

« La culpabilité de l'homme, au cours de l'histoire et dans les remous même de son propre sang, a gagné de la complexité grâce à la technologie. La mort sournoise suinte dans le quotidien. »

 

Don DeLillo

 

« Mais je ne veux pas seulement m'indigner. Indignez-vous, c'est trop facile, c'est écœurant, ça ne fait pas bouger, ça rassure, ça flatte ; je ne veux pas m'indigner pour m'admirer de m'indigner. »

 

Arnaud Rykne

 

« La plupart des gens préfèrent le confort à la prise de risque, dit-il enfin, parce qu'ils ont peur du changement et de l'échec, alors que la plus grande des peurs devrait être celle d'une vie gâchée. »

 

Karine Tuil

 

 

Je veux renaître pour retrouver l’audace et l’euphorie…

On est déjà demain.



Alors voilà… il est l’heure Vendredi 16 septembre 2016 - 21h05


Alors voilà… il est l’heure Vendredi 16 septembre 2016 - 21h05

 

Comme je vous l’ai dit j’ai essayé par tous les moyens.

 

J’ai tenté de descendre au plus profond de mon âme pour y trouver seulement : la solitude, le silence, l’ennui, la colère,…

 

Tous les sages nous apprennent à trouver la paix en nous-mêmes mais je n’ai trouvé que la haine, l’impuissance, le dégoût,…

 

Je me sens déchiré…

 

Je suis une victime de mon système de pensée.

De mon mental obsédé.

 

Impuissants car doté d’une conscience.

 

Coincé dans un corps fait de chair et de sang.

 

Je suis sûr que certains humains, au moins un sur les 7 milliards ressens ce que je ressens.

Je suis allé trop loin pour faire marche arrière…

 

Le temps qui passe est comme une douleur en plus.

 

Je sens vibrer la terre.

 

Nous venons tous de poussières d’étoiles alors je veux y retourner, dans cette infinie liberté, cette immensité, revenir à l’état brut où la souffrance n’existe plus ou le vide sera mon ami. 

 

La lumière des étoiles pour me porter compagnie.

 

Je vais quitter ce monde.

 

Je n’ai vu que très peu d’amour et beaucoup de haine.

Je peux donc partir non sans peine.

 

Le bruit strident des roues sur les rails.

 

Non. Pas de merci car cela ne serait pas logique.

 

Du métal sous ma nuque et mes talons.

 

On dit souvent que la vie défile sous nos yeux à ce moment-là. Mais c’est quelque chose de brouillon une incohérence. 

 

La lueur des phares.

 

C’est l’heure. 

 

L’heure de ma renaissance.

 

Avant que les lames passent au-dessus de moi, je voudrais vous dire une dernière chose…

 

Tout ce que je vous ai dit peut paraître très noir… mais vous avez maintenant la possibilité d’inverser toutes mes paroles pour y mettre un peu de lumière.

 

Je suis un humain comme vous j’ai fait le choix de prendre ce chemin pour vous expliquer que finalement l’humanité pourrait très bien se sentir satisfaite, pleine d'espoir, rempli d'optimisme, toujours positive même dans l'attente, gonflée d'enthousiasme, passionné pleinement et tout simplement dans la joie, férue de connaissances, tout en autonomie et en liberté, dans le partage de l'amour et de l'appréciation les uns des autres.

 

Je suis…Vous êtes…

 

 


Merci d’avoir suivi cette histoire. 

Non sans émotions, cette histoire donne une finalité à mon premier projet artistique historique Vinzcraft. 

 

Cette renaissance ouvre un nouveau projet : joyeux et ouvert !

 

Vous l’aurait compris Zenkopf est la renaissance de Vinzcraft.

 

Un nouveau projet remplis de curiosités que vous pourrait suivre sur le site

 

http://www.zenkopf.com/

 

Musique (labélisé sous Lite Licht Records), 

 

Mais aussi : Arts Numériques en solo ou en projet comme celui qui est en actuellement en développement avec Fer Suarez Photographie : Reintrospection.

 

Et encore d’autres projets à venir…

 

Je remercie l’ami (qui se reconnaitra) qui m’as aidé pour les photos sur le pont du Drac (Grenoble-Fontaine).

 

Je remercie Fer Suarez Photographie pour la dernière photo de Vinzcraft.

 

Encore, je vous remercie d’avoir lu et suivi cette histoire dure et lourde, qui je l’espère vous aura fait prendre conscience que les émotions négatives (ruminations) mènent tout simplement à sa propre destruction.

A très vite !

 

 

Et sur la page https://www.facebook.com/zenkopf.litelichtrecords pour ne rien louper !


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